La seconde atomique aura 50 ans ce 13 octobre 2017
Ce 13 octobre 2017, cela fera exactement 50 ans que notre mesure du temps n’est plus fondée sur les astres mais sur les atomes.
La seconde, unité de temps, fut définie à l’origine comme la fraction 1/86 400 du jour solaire moyen. Le « jour solaire moyen » était déterminé par les astronomes à partir des observations de la course des étoiles dans le ciel. En raison des irrégularités de la vitesse de rotation de la Terre, cette seconde était donc de durée variable. En 1960, la 11e Conférence Générale des Poids et Mesures approuva une nouvelle définition fondée une fraction de la durée de l’année tropique 1900.
Cependant, les recherches expérimentales avaient déjà montré qu’en utilisant une transition entre deux niveaux d’énergie d’un atome ou d’une molécule, on pouvait générer une unité de temps ayant une exactitude et une stabilité beaucoup plus élevées. Considérant qu’une définition de haute précision de l’unité de temps du Système international était indispensable pour la science et la technologie, la 13e Conférence Générale des Poids et Mesures a remplacé en date du 13 octobre 1967 la définition de la seconde par la suivante :
« La seconde est la durée de 9.192.631.770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de Césium 133. »
Les applications qui en ont découlé sont innombrables, tant dans le domaine scientifique que sociétal. Citons par exemple le GPS ou encore la synchronisation des réseaux de communication.
De nos jours, l’Observatoire royal de Belgique réalise et diffuse la seconde avec son ensemble d’horloges atomiques. Ces dernières sont également utilisées pour le bon fonctionnement du système Galileo.
Contacts :
Dr. Pascale Defraigne
Email : p.defraigne@oma.be
Tel (avant le 12 octobre 2017) : 02/3730260
Dr Bruno Bertrand
Email : b.bertrand@oma.be
Tel : 02/373 02 83